Citaat:
“Het enige wat wij Congo hebben achtergelaten: een plastic emmer, een sandaal, een fiets”

TV-journalist Rudi Vranckx vindt dat we de beschavende invloed van de kolonisatie niet moeten overdrijven (in “Humo”, 2009).

Een antwoord.

Citation de R. Vranckx:
“Les seules choses que nous avons laissées au Congo:
un seau en plastic, une sandale, un vélo”

Le journaliste-Tv Rudi Vranckx trouve que l’influence civilatrice de la colonisation ne doit pas être exagérée (dans “Humo”).

Une réponse.

Une farce, de l’ignorance ou de la malveillance ?

Que laissait-on en réalité au Congo?
Il y avait au Congo en 1959 une population de 14.443.862 personnes.
En 1959-60 il y avait 1.682.195 enfants dans les écoles. Presque la totalité des enfants scolarisables. Nous avions 59.393 élèves dans les moyennes et 763 étudiants universitaires, et tout cet enseignement était gratuit. (sic)
En 1956 nous avions 2.268 hôpitaux, 315 léproseries et 316 maternités, et en plus de cela des hôpitaux privés et missionnaires. Et oui, tous les traitements étaient gratuits. (sic, sic) !
Il y avait en 1956 un réseau routier bien entretenu de 195.213 km, comprenant de multiples asphaltages. Un réseau ferroviaire de 5.241 km, des centaines de km électrifiés. Nous avions 14.597 km de voies navigables. Je passe outre l’agriculture, les travaux publics, l’élevage, la navigation de pêche, l’énergie et l’exploitation minière. Et partout régnait la paix. Il était possible de voyager sans peur de Matadi à Bunia, de Libenge à E’ville. La faim n’était pas présente et les salaires étaient payés à temps.
Si tout cela ne concerne qu’un seau en plastic, une sandale ou un vélo, je me pose la question suivante: lequel des mots du titre est d’application?

Frans Jorissen
Président de l’Association Colon. Royale du Limbourg.

Hasselt, le 26 novembre 2009.